Santé

Des pertes peuvent survenir durant le transport des porcs vers l’abattoir, engendrant des pertes financières pour les entreprises propriétaires de ces animaux.

Le projet « Analyse des facteurs ayant un impact sur les pertes durant le transport des porcs vers l’abattoir » a pour objectif d’analyser les facteurs ayant un impact sur ces pertes. L’analyse statistique des données disponibles de la base de données centralisée des Éleveurs de porcs du Québec permettra d’identifier les facteurs et de comprendre leur importance sur les pertes durant le transport. La présentation des constats de la situation actuelle issus du projet auprès de différentes clientèles permettra de susciter une réflexion sur les pistes d’amélioration des pratiques dans le transport. Le projet, d’une durée de 12 mois, sera réalisé par l’équipe de recherche du Centre de développement du porc du Québec.

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Le Conseil canadien du porc (CCP) met à jour la Norme nationale de biosécurité porcine de 2010 en élaborant un Programme canadien de biosécurité porcine.

En effet, depuis l’introduction de la diarrhée épidémique porcine (DEP) et face à la menace que représente la peste porcine africaine, il est primordial de renforcer la biosécurité pour prioriser la santé des élevages québécois et canadiens. Afin d'évaluer le niveau actuel de biosécurité dans les fermes canadiennes, les organisations provinciales sélectionneront, au hasard, environ 1 000 fermes canadiennes de divers types de production volontaires pour participer à l'évaluation de référence de biosécurité d’avril 2022 à mars 2023. Des audits de biosécurité sont prévus et seront financés par le CCP et par Agriculture et Agroalimentaire Canada.

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Depuis l’été 2021, l’équipe de santé des Éleveurs de porcs en collaboration avec celle du Centre de développement du porc du Québec travaillent sur la création d’un vaccin autogène provincial pour contribuer au contrôle de l'influenza dans les élevages porcins.

L’objectif est de concevoir un vaccin autogène à partir de souches de virus influenza retrouvées dans les élevages du Québec, en complémentarité avec les vaccins commerciaux et autogènes privés. Ce projet permettra de choisir les souches à inclure dans le vaccin. Cette initiative sera aussi à la base d’un partenariat avec le personnel de l'Agence canadienne d’inspection des aliments, responsable de l'approbation des vaccins autogènes au Canada, et avec les vétérinaires du Québec pour assurer la distribution du vaccin aux producteurs du Québec.

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Un nouveau projet a été lancé en décembre 2021, s’ajoutant aux outils visant une diminution de la prévalence du syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) au Québec.

Le projet a pour objectif de diffuser des scénarios gagnants de processus d’éradication du SRRP dans un élevage qui ont fait leurs preuves, de façon à ce que la sensibilisation par les pairs contribue à convaincre d’autres producteurs d’entreprendre un processus d’éradication.

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En 2018, la filière, par l’intermédiaire de l’Équipe québécoise de santé porcine, s’est fixé comme cible de réduire l’usage des antibiotiques de 20 % entre 2016 et 2020 dans les élevages porcins du Québec. Cette cible de réduction a été non seulement atteinte, mais elle a été dépassée.

La collecte sur les données d’utilisation de l’année 2020 a débuté à l’automne 2021. Au total, 106 sites qui ont fourni leurs données en 2016 ont été sollicités de nouveau. De ces 106 sites, 94 ont fourni leurs données d’utilisation pour 2020. Les données ont été analysées par la Chaire de recherche et de salubrité des viandes.

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Les Éleveurs ont poursuivi la coordination des formations en vue d’aider les producteurs à être accrédités aux nouveaux programmes PorcSALUBRITÉ et PorcBIEN-ÊTRE de la plateforme l’Excellence du porc canadien.

À l’été 2022, presque la totalité des sites seront accrédités aux nouveaux programmes qui, lancés en 2019, remplaceront les programmes AQC et BEA qui seront révolus.

Des statistiques éloquentes :

+
de

210

éleveurs ont été formés en ligne et 65 en classe à l’automne 2020 pour devenir gestionnaire de site. Au total, près de 2 175 éleveurs et intervenants ont été formés depuis juillet 2019.

2 000

sites certifiés depuis le lancement des programmes, dont 1 080 entre le 1er avril 2021 et le 23 mars 2022, soit 95 % des sites au Québec.

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Partenariat et recherche

Les Éleveurs de porcs du Québec contribuent à la recherche, au développement et au transfert technologique en production porcine.

Cette implication, sous forme financière ou de ressources humaines, a pour but de mieux outiller les entreprises porcines pour qu’elles puissent rester compétitives. Cet engagement prend la forme d’appuis à des chaires et à des regroupements de recherche et à des projets réalisés en partenariats, se traduisant aussi par l’implication dans certains comités, dont le comité recherche, développement et transfert de la filière porcine québécoise.