Un plan qui doit favoriser équitablement tous les modèles d’affaires. Le comité devra revoir les programmes d’aide au démarrage et à l’établissement de la relève afin de favoriser davantage l’établissement de la relève dans les productions nécessitant un important capital de départ, tel que la production porcine, et inclure au plan d’action des mesures pour y arriver. Le comité devra inclure au plan d’action des mesures visant à accompagner étroitement les producteurs dans leurs démarches de démarrage et d’établissement de la relève en production porcine.
Les mandats sont renouvelables bisannuellement. Le comité de travail, à sa discrétion, peut s’adjoindre, pour des sujets déterminés, toute personne qu’il jugera pertinent d’intégrer à ses travaux. Ces personnes ne disposeront cependant pas du droit de vote. La présidence est nommée bisannuellement par le conseil d’administration, sur recommandation du comité exécutif. Le président peut être élu au plus pour deux mandats.
Martin Lavoie, président-directeur général du Groupe Export agroalimentaire Québec-Canada a brossé le portrait des perspectives sur les marchés d’exportation pour le porc. Il a souligné que la demande mondiale était toujours présente pour cette viande, principal produit agroalimentaire exporté par le Canada.
Josh L. Rennells, directeur Finances, pour Clemens Food Group, a pour sa part présenté le modèle d’affaires de l’entreprise privée, basé sur un partenariat avec plusieurs fermes familiales, qui va de la production à la vente en passant par le transport.
Le docteur en psychologie du sport, Sylvain Guimond, reconnu pour avoir travaillé auprès de plusieurs personnalités internationales, dont Tiger Woods, Mario Lemieux et Ginette Reno, est venu partager ses observations sur différents comportements humains face aux échecs et aux victoires.
Le panel sur les défis de la relève en production porcine, formé des éleveurs Lori-Anne Berthiaume, Mathieu Pilote et Louis-Philippe Roy, deuxième vice-président des Éleveurs, a fait état de nombreuses pistes de succès pour l’établissement et la croissance de la relève. Être fonceur, être entouré de personnes compétentes et sentir la confiance et l’appui de ses proches et de la collectivité, voilà des ingrédients de base pour une relève réussie, ont convenu les panélistes.
Par l’entremise des groupes régionaux d’éleveurs, il a été possible d’amasser plus de 15 000 $ pour venir en aide aux Banques alimentaires du Québec. Cet argent permet d’offrir des milliers de repas aux plus démunis. Les Éleveurs de porcs du Québec ont à cœur cette cause depuis plusieurs années et estiment que tous les Québécois devraient pouvoir manger à leur faim. C’est pourquoi, dans un contexte d’inflation et de hausse importante du coût de la vie, il fallait être encore plus présent pour aider plus de familles de chez nous. Année après année, ce sont des centaines de milliers de dollars qui ont pu être amassés pour cette cause.
À la suite des rencontres tenues par les Éleveurs avec les différents cabinets ministériels en 2020 et 2021, notamment avec ceux de Marie-Claude Bibeau, Carla Qualtrough, François Legault, Jean Boulet et André Lamontagne, la limite des travailleurs étrangers temporaires (TET) dans les usines de transformation est passée de 10 % à 20 % en 2021. Cette augmentation offre désormais une plus grande marge de manœuvre aux transformateurs afin d’embaucher le personnel nécessaire.
Les Éleveurs de porcs du Québec ont témoigné, devant le Comité permanent de l’agriculture de la Chambre des Communes, concernant le projet de loi C-205, visant à élever au niveau d’infraction, à l’échelle du Canada, le fait d’entrer sans autorisation sur le terrain d’une ferme.
Malheureusement, avec le déclenchement des élections générales en fin d’année, le projet de loi est mort au feuilleton. Dès le début de la nouvelle législature, les Éleveurs ont réitéré, à chaque parti politique, leur souhait de voir ce projet de loi réintroduit.
Les Éleveurs avaient l’objectif de rencontrer tous les partis d’opposition à l’Assemblée nationale afin d’échanger sur l’élevage porcin québécois pour leur faire valoir ses retombées sociales et économiques et l’importance de soutenir la production et les entreprises. Au courant de l’année, l’objectif a été atteint en rencontrant tous les porte-paroles en agriculture pour les différents partis :
L’année 2021 a été riche en campagnes électorales, alors que celles des paliers fédéral et municipal se sont presque chevauchées. Les Éleveurs, par le biais de leurs syndicats régionaux, ont tenu des rencontres avec plusieurs candidats.
Alors que quelques projets en production porcine avaient fait les manchettes, aucun de ceux-ci n’a été soulevé comme un enjeu lors des campagnes électorales. Le travail des Éleveurs, sur le terrain avec les candidats, permet d’expliquer à ces derniers l’apport économique et social que les fermes porcines apportent à leurs citoyens.
Les 20 et 21 mai 2021, les Éleveurs ont participé à la 2e rencontre annuelle des partenaires de la Politique bioalimentaire du Québec.
En collaboration avec les acteurs de la filière, les Éleveurs ont fait valoir que le gouvernement du Québec devra mieux soutenir la filière porcine s’il souhaite atteindre ses objectifs. Par exemple, les exportations bioalimentaires étaient estimées à 9,8 G$ en 2020, alors que la cible était de 10,3 G$. La cible d’ajouter 10 G$ de contenu québécois dans le panier d’achat était à 29,1 G$ pour 2020, alors que le résultat a été de 29 G$, alors qu’il était à 30,7 G$ en 2019. Il s’agit de deux cibles pour lesquelles le secteur porcin présente un grand potentiel, pour le gouvernement, à les atteindre.
En 2020, le gouvernement provincial a annoncé son intention d’exiger, de la part des organismes gouvernementaux, qu’une plus grande part de leurs achats provienne du Québec. Dans cette optique, les Éleveurs de porcs du Québec ont entamé une vaste campagne de sensibilisation auprès des responsables des services alimentaires de tous les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et les centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Québec ainsi qu’auprès du Centre d’acquisitions gouvernementales.
L’objectif était de les sensibiliser à acheter des produits locaux et à mettre Le porc du Québec au menu de leurs institutions.
La dernière année a été extrêmement chargée, sur le plan médiatique, pour les Éleveurs de porcs du Québec, principalement en raison du conflit de travail chez Olymel qui a grandement bouleversé l’organisation, bien qu’elle n’ait pas été directement impliquée.
Au cours de la dernière année, il a été essentiel de faire campagne auprès d’eux afin de leur rappeler les bonnes pratiques en matière de biosécurité dans les installations porcines et d’exposer les impacts sur toute la production si des cas étaient détectés.
De plus, l’organisation, en collaboration avec les autres instances et maillons de la filière porcine, a élaboré un plan de contingence rigoureux en matière de communications si la PPA faisait son apparition en sol québécois.
Cet accompagnement prend la forme d’une participation, s’il y a lieu, à la soirée d’information à l’intention des citoyens et à une rencontre personnalisée, en amont du projet, entre les Éleveurs de porcs du Québec et les élus de la municipalité et de la MRC pour favoriser une meilleure compréhension du secteur et de ses méthodes de production.
Ces initiatives contribuent à l’acceptation du projet par le milieu et aident à la mise en place des meilleures pratiques d’acceptabilité sociale. Elles soutiennent aussi les éleveurs dans l’adoption des conditions de réussite des projets comme des distances séparatrices plus grandes que celles prévues par la réglementation, un écran brise-odeurs, le recouvrement du lisier et des équipements favorisant l’économie d’eau.
De façon à mieux accompagner les éleveurs dans leur chantier, les Éleveurs ont mis en oeuvre, en collaboration avec le groupe d’ingénierie SNC-Lavalin, un projet visant à identifier des perspectives d’évolution concernant les consultations publiques obligatoires et préalables à l’implantation des projets.
Les Éleveurs de porcs du Québec vont ainsi travailler de façon à bonifier les façons de faire, notamment en :